Exercices de type 2
Sujet 1
La pollinisation du baobab repose sur la collaboration entre un animal et une plante.
A partir de l’étude des documents, déterminer le pollinisateur du baobab.
Document 1 : quelques caractéristiques de la fleur de baobab
Modifié d’après H. Baillon (extrait de http://www.cosmovisions.com/baobab.htm)
Les fleurs commencent à s’ouvrir le soir et émettent un parfum nauséabond. Le lendemain matin, on retrouve la plupart d’entre elles détruites. Pétales et sépales parsèment le sol et présentent de nombreuses lacérations. La couronne d’étamines et le pistil sont pratiquement intacts et restent fixés à la branche. Les quelques fleurs intactes ne sont pas pollinisées.
Document 2 : tableau de quelques caractéristiques des pollinisateurs
Sujet 2
Sujet 3
Document 3 : « En Afrique du Sud : La résistance aux prédateurs des Acacias (Acacia caffra) »
Les koudous sont de robustes gazelles qui se nourrissent de feuilles de l’Acacia caffra, un arbre des savanes d’Afrique du Sud. L’Acacia est un arbre avec des ramures couvertes d’épines acérées possédant des racines profondes pour forer le sol jusqu’aux ressources en eau. Lorsqu’un koudou affamé s’approche d’un acacia et commence à en brouter les feuilles, tout va bien pour lui au début ; il mange pendant quelques minutes, puis, bien avant d’être rassasié, il se détourne du premier acacia pour se diriger vers un autre acacia appartenant à la même espèce et continue de s’alimenter. Si les koudous ne sont pas plus nombreux que 3 pour 100 hectares, les deux espèces coexistent. Dans les années 1980, les fermiers ont découpé dans la savane des ranchs de dimensions variées, clôturés avec du barbelé. Très vite les premiers koudous décédés ont été signalés, leur état semblait inexplicable ; pas de plaies, aucune trace de parasites, ils étaient excessivement maigres et visiblement morts de faim. Le nombre de koudous décédés était proportionnel à leur densité. Pour comprendre ces morts mystérieuses, les fermiers font appel au professeur Van Hoven, de l’université de Pretoria. L’autopsie des koudous révéla qu’ils avaient la panse pleine de feuilles d’acacia. Le taux de tanins de ces feuilles était 3 à 4 fois supérieur à celui des feuilles d’acacias non soumis à la prédation. Dans des conditions de vie sauvage, les acacias produisent des tanins (molécules au goût amer) qui entravent la digestion des herbivores, mais cependant à des doses qui dissuadent seulement les prédateurs, sans entraîner leur mort. Ces acacias émettent également de fortes quantités d’éthylène, un gaz volatil, qui se répand dans leur environnement proche et déclenche, chez les acacias voisins, la production de tanins.
Source : p 164 du livre de F. HALLE Éloge de la plante, Sciences ouvertes, Seuil (1999)
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