Exercices de type 1
Sujet 1
Un patient a subi un Accident Vasculaire Cérébral (= AVC) ayant entrainé une hémiplégie, c’est-à-dire une incapacité à effectuer des mouvements volontaires des membres supérieur et inférieur d’un côté du corps. Pourtant, chez ce même patient le test médical du réflexe rotulien (coup porté sur le tendon rotulien juste sous le genou) déclenche tout de même un mouvement de la jambe paralysée.
À l’aide des connaissances, expliquer comment l’AVC a provoqué une hémiplégie sans pour cela empêcher la réalisation du réflexe rotulien. L’exposé devra être structuré avec une introduction et une conclusion et sera accompagné de schéma(s).
Problématique
Comment l’AVC a-t-il provoqué une hémiplégie sans pour cela empêcher la réalisation du réflexe rotulien ?
Plan détaillé
Comment l’AVC a-t-il provoqué une hémiplégie sans pour cela empêcher la réalisation du réflexe rotulien ?
I. AVC et paralysie
A. Le mouvement volontaire
1) Des aires motrices spécialisées : l'homonculus moteur
2) Du cortex aux motoneurones : des faiseaux de neurones
3) Intégration par le motoneurone : sommation spaciale
B. AVC et dysfonctionnement du système nerveux
Mais comment le réflexe myotatique peut-il être maintenu ?
II. Le réflexe myotatique : pas d'intervention cérébrale
A. De la percussion à la moelle épinière
1) Du stimulus au message nerveux.
2) Propagation du message nerveux sensitif jusqu’au centre nerveux
B. Un message chimique dans la moelle épinière
C. De la moelle épinière à la contraction musculaire.
1) Intégration et propagation du message nerveux moteur jusqu’à l’effecteur
2) Du PA musculaire à la réponse stéréotypée
Plan + notions
Comment l’AVC a-t-il provoqué une hémiplégie sans pour cela empêcher la réalisation du réflexe rotulien ?
I. AVC et paralysie
Notion. Le cerveau est composé de neurones et de cellules gliales assurant le bon fonctionnement de l’ensemble.
A. Le mouvement volontaire
1) Des aires motrices spécialisées : l'homonculus moteur
82. L’exploration du cortex cérébral permet de situer les aires motrices spécialisées à l’origine des mouvements volontaires.
2) Du cortex aux motoneurones : des faiseaux de neurones
83. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui « descendent » dans la moelle jusqu’aux neurones moteurs.
3) Intégration par le motoneurone : sommation spaciale
84. Le corps cellulaire du neurone-moteur reçoit des informations diverses qu’il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d’un seul neurone moteur.
B. AVC et dysfonctionnement du système nerveux
85. Certains dysfonctionnements du système nerveux modifient le comportement et ont des conséquences sur la santé.
Mais comment le réflexe myotatique peut-il être maintenu ?
II. Le réflexe myotatique : pas d'intervention cérébrale
A. De la percussion à la moelle épinière
1) Du stimulus au message nerveux.
77. À partir d’un stimulus capté par un récepteur sensoriel, un message nerveux codé en fréquence de potentiels d’action est élaboré.
2) Propagation du message nerveux sensitif jusqu’au centre nerveux
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière)...
B. Un message chimique dans la moelle épinière
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) où se produit le relais synaptique sur le neurone-moteur.
C. De la moelle épinière à la contraction musculaire.
1) Intégration et propagation du message nerveux moteur jusqu’à l’effecteur
79. Le centre-nerveux conduit le message nerveux jusqu’à la synapse neuromusculaire, qui met en jeu l’acétylcholine.
2) Du PA musculaire à la réponse stéréotypée
80. La formation puis la propagation d’un potentiel d’action dans la cellule musculaire entraînent l’ouverture de canaux calciques à l’origine d’une augmentation de la concentration cytosolique en ions calcium, provenant du réticulum sarcoplasmique pour les muscles squelettiques. Cela induit la contraction musculaire et la réponse motrice au stimulus.
Plan + notions + intro + conclusion
Une hémiplégie suite à un AVC n'empêche pas le réflexe rotulien.
Comment l’AVC a-t-il provoqué une hémiplégie sans pour cela empêcher la réalisation du réflexe rotulien ?
I. AVC et paralysie
Notion. Le cerveau est composé de neurones et de cellules gliales assurant le bon fonctionnement de l’ensemble.
A. Le mouvement volontaire
1) Des aires motrices spécialisées : l'homonculus moteur
82. L’exploration du cortex cérébral permet de situer les aires motrices spécialisées à l’origine des mouvements volontaires.
2) Du cortex aux motoneurones : des faiseaux de neurones
83. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui « descendent » dans la moelle jusqu’aux neurones moteurs.
3) Intégration par le motoneurone : sommation spaciale
84. Le corps cellulaire du neurone-moteur reçoit des informations diverses qu’il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d’un seul neurone moteur.
B. AVC et dysfonctionnement du système nerveux
85. Certains dysfonctionnements du système nerveux modifient le comportement et ont des conséquences sur la santé.
Mais comment le réflexe myotatique peut-il être maintenu ?
II. Le réflexe myotatique : pas d'intervention cérébrale
A. De la percussion à la moelle épinière
1) Du stimulus au message nerveux.
77. À partir d’un stimulus capté par un récepteur sensoriel, un message nerveux codé en fréquence de potentiels d’action est élaboré.
2) Propagation du message nerveux sensitif jusqu’au centre nerveux
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière)...
B. Un message chimique dans la moelle épinière
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) où se produit le relais synaptique sur le neurone-moteur.
C. De la moelle épinière à la contraction musculaire.
1) Intégration et propagation du message nerveux moteur jusqu’à l’effecteur
79. Le centre-nerveux conduit le message nerveux jusqu’à la synapse neuromusculaire, qui met en jeu l’acétylcholine.
2) Du PA musculaire à la réponse stéréotypée
80. La formation puis la propagation d’un potentiel d’action dans la cellule musculaire entraînent l’ouverture de canaux calciques à l’origine d’une augmentation de la concentration cytosolique en ions calcium, provenant du réticulum sarcoplasmique pour les muscles squelettiques. Cela induit la contraction musculaire et la réponse motrice au stimulus.
En conclusion, après un AVC, il y a hémiplégie car le cerveau n'a plus été irrigué et une partie des neurones a été lésée, toutefois le réflexe myotatique est conservé puisque le centre nerveux est situé dans la moelle épinière comme le prouve le réflexe achilléen que nous avons enregistré par ExAO.
Que se passe-t-il en cas de lésion de la moelle épinière ?
Sujet 2
Certaines pathologies liées au fonctionnement du système nerveux peuvent affecter la réponse musculaire. Le médecin vérifie le bon fonctionnement de la commande neuromusculaire grâce au réflexe myotatique.
Après avoir exposé les différents éléments qui constituent l’arc-réflexe impliqué dans le réflexe myotatique, préciser les modalités de transmission et le codage du message nerveux depuis le stimulus jusqu’à la réponse musculaire.
Problématique
Comment le réflexe myotatique peut-il se réaliser ?
Plan détaillé
Comment le réflexe myotatique peut-il se réaliser ?
I. De la percussion à la moelle épinière
A. Du stimulus au message nerveux : le fuseau neuro-musculaire
B. Propagation du message nerveux sensitif jusqu’au centre nerveux : un message accéléré par la gaine de myéline
II. Un message chimique dans la moelle épinière
A. La synapse neuro-neuronale : schéma fonctionnel
B. Un message codé en concentration de neurotransmetteur.
III. De la moelle épinière à la contraction musculaire.
A. Intégration et propagation du message nerveux moteur jusqu’à l’effecteur
B. Du PA musculaire à la réponse stéréotypée : la synapse neuro-musculaire
Plan + notions
Comment le réflexe myotatique peut-il se réaliser ?
I. De la percussion à la moelle épinière
A. Du stimulus au message nerveux : le fuseau neuro-musculaire
77. À partir d’un stimulus capté par un récepteur sensoriel, un message nerveux codé en fréquence de potentiels d’action est élaboré.
B. Propagation du message nerveux sensitif jusqu’au centre nerveux : un message accéléré par la gaine de myéline
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) ...
II. Un message chimique dans la moelle épinière
A. La synapse neuro-neuronale : schéma fonctionnel
B. Un message codé en concentration de neurotransmetteur.
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) où se produit le relais synaptique sur le neurone-moteur.
III. De la moelle épinière à la contraction musculaire.
A. Intégration et propagation du message nerveux moteur jusqu’à l’effecteur
79. Le centre-nerveux "conduit" le message nerveux jusqu’à la synapse neuromusculaire, qui met en jeu l’acétylcholine.
B. Du PA musculaire à la réponse stéréotypée : la synapse neuro-musculaire
80. La formation puis la propagation d’un potentiel d’action dans la cellule musculaire entraînent l’ouverture de canaux calciques à l’origine d’une augmentation de la concentration cytosolique en ions calcium, provenant du réticulum sarcoplasmique pour les muscles squelettiques. Cela induit la contraction musculaire et la réponse motrice au stimulus.
Plan + notions + intro + conclusion
Un tassement de vertèbres, suite à un accident automobile par exemple peut perturber la réponse musculaire. Le médecin peut vérifier le dysfonctionnement de la commande neuromusculaire en testant le réflexe myotatique.
Comment le réflexe myotatique peut-il se réaliser ?
I. De la percussion à la moelle épinière
A. Du stimulus au message nerveux : le fuseau neuro-musculaire
77. À partir d’un stimulus capté par un récepteur sensoriel, un message nerveux codé en fréquence de potentiels d’action est élaboré.
B. Propagation du message nerveux sensitif jusqu’au centre nerveux : un message accéléré par la gaine de myéline
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) ...
II. Un message chimique dans la moelle épinière
A. La synapse neuro-neuronale : schéma fonctionnel
B. Un message codé en concentration de neurotransmetteur.
78. Le message nerveux circule dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) où se produit le relais synaptique sur le neurone-moteur.
III. De la moelle épinière à la contraction musculaire.
A. Intégration et propagation du message nerveux moteur jusqu’à l’effecteur
79. Le centre-nerveux "conduit" le message nerveux jusqu’à la synapse neuromusculaire, qui met en jeu l’acétylcholine.
B. Du PA musculaire à la réponse stéréotypée : la synapse neuro-musculaire
80. La formation puis la propagation d’un potentiel d’action dans la cellule musculaire entraînent l’ouverture de canaux calciques à l’origine d’une augmentation de la concentration cytosolique en ions calcium, provenant du réticulum sarcoplasmique pour les muscles squelettiques. Cela induit la contraction musculaire et la réponse motrice au stimulus.
En conclusion, le réflexe myotatique fait intervenir un récepteur, le fuseau neuro-musculaire, une voie sensitive jusqu'au centre nerveux situé dans la moelle épinière comme le prouve le réflexe achilléen que nous avons enregistré par ExAO. De la moelle, le message moteur emprunte la voie motrice vers le muscle stimulé qui répond par sa contraction réflexe.
Que se passe-t-il en cas de lésion de la moelle épinière ?
Sujet 3
Le réflexe myotatique, qui provoque la contraction d'un muscle suite à son propre étirement, met en jeu différents éléments qui constituent l'arc réflexe.
En s'appuyant sur un schéma fonctionnel, expliquer comment fonctionne la synapse neuromusculaire provoquant la contraction du muscle.
Problématique
Comment fonctionne la synapse neuromusculaire provoquant la contraction du muscle ?
Plan détaillé
Comment l’AVC a-t-il provoqué une hémiplégie sans pour cela empêcher la réalisation du réflexe rotulien ?
I. Mise en évidence d'une communication chimique
A. Mise en évidence de la transmission chimique par l'utilisation de molécules analogues comme le curare.
B. Le curare a une structure moléculaire distincte de l'acétylcholine mais certaines parties ont une forme analogue
C. Le poison se fixe sur les récepteurs à l'ACh de la membrane post-synaptique empêchant l'action de l'ACh
II. Communication chimique au niveau de la plaque motrice
A. Arrivée des PA dans l'extrémité du motoneurone.
1) Propagation sans atténuation
2) Codage en fréquence de PA
B. Des PA aux neurotransmetteurs
1) Migration des vésicules de neurotransmetteur
2) Libération d'ACh par exocytose
3) Fixation de l'ACh sur les récepteurs des myocytes
C. Réponse de la cellule musculaire
1) Création et propagation d'un PA musculaire
2) Sortie de calcium duréticulum sarcoplasmique
3) Contraction de la cellule musculaire
4) Dégradation synaptique de l'ACh et recapture par endocytose
Plan + intro + conclusion
Le réflexe myotatique, par exemple le réflexe achilléen, provoque la contraction du muscle suite à son propre étirement, met en jeu différents éléments qui constituent l'arc réflexe : récepteur, nerfs, centre nerveux = moelle épinière, effecteur = le muscle lui-même.
Comment fonctionne la synapse neuromusculaire provoquant la contraction du muscle ?
I. Mise en évidence d'une communication chimique
A. Mise en évidence de la transmission chimique par l'utilisation de molécules analogues comme le curare.
B. Le curare a une structure moléculaire distincte de l'acétylcholine mais certaines parties ont une forme analogue
C. Le poison se fixe sur les récepteurs à l'ACh de la membrane post-synaptique empêchant l'action de l'ACh
II. Communication chimique au niveau de la plaque motrice
A. Arrivée des PA dans l'extrémité du motoneurone.
1) Propagation sans atténuation
2) Codage en fréquence de PA
B. Des PA aux neurotransmetteurs
1) Migration des vésicules de neurotransmetteur
2) Libération d'ACh par exocytose
3) Fixation de l'ACh sur les récepteurs des myocytes
C. Réponse de la cellule musculaire
1) Création et propagation d'un PA musculaire
2) Sortie de calcium duréticulum sarcoplasmique
3) Contraction de la cellule musculaire
4) Dégradation synaptique de l'ACh et recapture par endocytose
En conclusion, le fonctionnement de la synapse neuro-musculaire peut être mis en évidence par l'action du curare, analogue de l'acétylcholine. Ainsi, on peut découvrir que l'arrivé du message nerveux provoque la libération d'acétylcholine qui déclenche la contraction musculaire.
Que se passe-t-il en cas de lésion de la moelle épinière ?